Comment l’Entreprise de Propreté (EP) peut-elle être un partenaire du syndic ?
Ce fut le thème d’une des conférences au Salon de la Copropriété et de l'Habitat animée par Katia Marembert où je suis intervenue avec mon confrère Sebastien Boileau et deux représentants de syndics, Harold Monmont et Gilles Frémont.
Ont été évoqués :
• La définition des besoins en propreté qui peuvent être différents selon le degré d’exigence, la taille et le standing de l’immeuble et les attentes des copropriétaires, qui vont de l’indifférence à la méticulosité.
Tout réside dans la rédaction d’un bon « cahier des charges » fait sur mesure qui permettra de définir la fréquence de passage de l’agent de service mais aussi sa supervision ; le contrat sera validé par le conseil syndical, qui est un élément indissociable d’une bonne équation triangulaire [Syndic - Conseil syndical - EP]. L’EP peut faciliter la communication avec le CS sur son périmètre d'action, sans pour autant se substituer au gestionnaire.
• Ce qui est important, c’est de délivrer ce que l’on promet, autrement dit d’exécuter le cahier des charges, mais aussi d’être capable d’apporter d’autres services associés: l’EP pourra ainsi remonter rapidement les anomalies sur les immeubles (fuites, traces sur un mur …), être les yeux et les oreilles du syndic car l’agent de service est présent de 1 à 6 fois par semaine donc bien plus souvent que le gestionnaire et il connaît par cœur les parties communes.
- Être force de propositions, répondre vite aux réclamations et faire gagner du temps au gestionnaire débordé: c’est tout l’enjeu pour devenir le partenaire du quotidien.
- Privilégier un lien direct et personnalisé entre l’EP et le gestionnaire, de préférence avec un interlocuteur unique.
Ce sont là des clés pour réussir un bon partenariat car idéalement, le syndic ne change pas de prestataire si tout va bien.
• Les évolutions récentes sur les immeubles, et notamment les départs à la retraite des gardiens et/ou leur remplacement fréquent (congés, arrêts maladie...), ont fait apparaître des opportunités pour les EP de remplacer ces gardiens avec plus de pro-activité, des missions de moyenne ou longue durée exécutées plus en profondeur, bref pour un bénéfice des copropriétaires avec moins d’heures de présence et un plus grand périmètre de tâches.
• Le sujet de la RSE a été abordé en dernier mais et il est primordial, connaissant la difficulté du métier de l’entretien, souvent mal valorisé ; Gilles Frémont a d’ailleurs constaté que la RSE était aujourd’hui plus souvent abordée par le CS, ce qui est peut-être la marque d’un changement d’attitude...
Gabrielle Godon, Présidente & Fondatrice d’Airelle Services
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